Second, Minute or Hour ? [ PV : Abigail]

En ouvrant les yeux se matin, la belle et jeune Lacey n'avait aucune idée de son programme pour la journée. Elle tourna la tete de façon à ce qu'elle puisse regarder l'heure indiqueée sur son radio-réveil posé sur sa table de chevet en bois: 9h25. Pas mal ! Pour une fois que Lacey ne se lève pas à 6h00 du matin ! Pour se réveiller en douceur, elle alluma la radio de son radio-réveil. Que c'est pratique la technologie ! Toujours allongée dans son petit lit douillet, elle écoutait le bulletin météo de la journée "De la pluie sur une grande partie du pays est prévue pour ce matin. Quelques perturbations au nord de..." Lacey avait coupé la radio. Pourquoi laisser allumer et entendre la suite de ce désastre météorologique ?! Pour se ruiner le moral ? Surement pas ! Elle était bien décidée à profiter de cette journée, bien qu'aucun programme n'est prévu.
Elle posa son pied frêle sur le sol froid de sa chambre, puis un deuxième de façon à ce qu'elle puisse tenir en équilibre sur se sol gelé. Elle n'osa meme pas aller ouvrir la fenetre, se rappelant des terribles prévisions météos annoncées à la radio. Elle se servit un bol de lait bien chaud, histoire de se réchauffer un peu, en ce temps humide et triste. Après avoir tout bu, elle se dirigea vers la salle de bain et se retrouva face au miroir. Ses yeux étaient cernés, bien qu'elle aie bien dormi cette nuit. Son manque de sommeil fait son effet on dirait ! Enfin, passons. Elle se dirigea ensuite vers sa grande armoire en marbre et scruta l'intérieur. Cette antiquité regorgeait de vétements de toutes sortes. Elle n'avait que l'embarras du choix ! Elle craqua pour un jean slim, assez classique, puis pour un top blanc aux imprimés noirs. Elle se chaussa d'une paire de converses blanches puis mit sur son dos une veste en lin. Elle quitta alors son petit chez soi, en quete d'action

Elle arpentait les rues, cherchant un petit endroit simpa pour bien commencer la journée. C'est alors que son regard se posa sur le parc de la ville. Peut-etre qu'aller au parc par un temps comme celui-ci n'est pas très malin, mais Lacey s'en moquait royalement. Elle alla s'assoir à un banc, juste en face d'un rayon de soleil. Elle ferma les yeux et inspira le bon air.

Un temps à rester chez soi. Et oui, même à Miami, Abigail se surprenait à penser ça parfois. Une journée maussade en perspective, un ciel plus ou moins gris, quelques nuages et des gouttes de pluie, rien de très motivant pour sortir de son lit le matin. Mais bon, en jeune fille studieuse et sérieuse, Abby se leva à la première ... bon d'accord à la seconde sonnerie de son réveil sur lequel elle tapa un bon coup pour le faire taire. Elle avait ensuite passé devant son armoire, attrapant les premiers habits qui venaient, c'est à dire un jean et un pull noir à manches longues. Et oui, tellement habituée aux fortes températures, la miss Corwin se couvrait facilement même si il faisait 15 degrés. Un rapide passage dans sa salle de bain pour se vêtir et se maquiller, puis elle descendit les escaliers pour se diriger dans sa cuisine. Niveau maquillage, elle n'avait, comme d'habitude, pas abusé de celui-ci. Elle était tout aussi belle au naturelle, et puis bon le mascara non waterproof quand il pleu, c'est pas la joie, mais passons.
Abby avait alors préparer un petit déjeuner, un petit déjeuner très compliqué bien sûr, une tasse de café et un bol de céréales. Une fois le tout englouti et bien calé dans son estomac, elle avait attrapé ses affaires et s'était dirigée en cours. Alala, les cours, le rêve de tout adolescent bien sûr.
Après avoir passé deux bonnes heures assises sur une chaise, l'heure de la pause sonnait enfin. Par chance, Abby avait une pause assez longue, ne reprenant qu'à trois heures les cours ... d'ailleurs, ira-t-elle ?
Reprise d'un élan de solitude et de mélancolie en ce temps des plus tristes, Abigail fila en douce du collège, évitant ses amis pour se retrouver seule dans les rues. Elle se dirigea dans le parc, un lieu qu'elle apprécie tout particulièrement, surtout pour se retrouver seule. Ici, elle n'y croisait que peu souvent ses amis, surtout par un temps comme celui-ci.
Elle arpenta alors les sentiers du parc, réchauffée par sa veste cintrée noire. Le parc était désert, ou en tout cas que très peu peuplé. Elle vit alors du regard une jeune femme assise sur un banc, et ce bien malheureusement. Enfin c'était malheureux parce que c'était une des enquêtrices sur l'affaire d'Ava. Cette Lacey Meyers l'avait déjà interrogé une ou deux fois, tout comme un bon nombre d'autres enquêteurs, et pour être franche, cela exaspérait un peu Abby. Bon d'accord, elle detestait la morte, mais était-ce une raison pour la tuer ? Non.
Enfin bref, l'air de rien, elle continua d'avancer, passant inévitablement devant la jeune enquêtrice ... allait-elle la reconnaître et l'aborder ?

Notre belle Lacey était donc toujours assise sur ce fameux banc en bois vert [enfin, le bois n'est pas vert ! C'est juste que c'est une peinture ^^], en face d'un réchauffant et réjouissant rayon de soleil, si rare en ce moment. S'ennuyant quelque peu, Lacey décida de sortir son MP4 qu'elle avait eu pour Noel par sa mère. Elle l'avait soigneusement rangé dans la poche avant de son beau jean, tout neuf lui aussi. N'oublions pas de préciser que mettre un MP4 dans un endroit pareil n'est pas très malin : quand vous est assis, les extrémités de ce petit appareil vous rentre dans les cuisses, et laissez moi vous dire à quel point cette sensation n'est vraiment pas agréable. C'est d'ailleurs en partie pour ça que la jeune Lacey se décida à le retirer doucement de sa poche, pour éviter de s'aracher la peau de la cuisse par la meme occasion. Elle l'alluma et enfila les oreillettes dans ses oreilles. Ba oui, normal ! Bon, enfin bref, elle arreta de "zapper" les chansons jusqu'à ce qu'elle trouve la chanson "Second, Minute or Hour", de Jack Penate. Quel chanteur extra celui-là ! Elle dandinait de la tete au son de cette superbe chanson tout en réfléchissant à cette affaire concernant Ava, cette petite prétentieuse et profiteuse. Qu'est-ce qu'elle aurait aimé etre à la place de la personne qui l'a tuée ! Ca lui aurait fit un énorme bien ! Mais l'important maintenant et de découvrir qui a pu commettre cette acte très bien réfléchit, ou horrible selon certaines personnes.

Elle se repassait la liste des suspects dans la tete, quand une goutte d'eau salée vint s'écraser en plein sur ses yeux. Heureusement pour la belle Lacey, ces derniers étaient fermés. Après avoir balayé d'un doigt la goutte d'eau, elle ouvrit ses yeux. Elle regarda alors autour d'elle, sans but précis, quand elle aperçut une silhouette qui lui semblait familière. Elle plissa ensuite les yeux, puis elle reconnut Abigail Corwin. Cette jeune femme était rendue suspecte, mais Lacey croyait ne croyais que très peu à sa culpablilité ! Mais les apparences sont souvent trompeuses, alors Lacey se leva et interpella la jeune femme qui avait l'air de vouloir l'éviter

Mademoiselle ! Attendez une minute s'il vous plait ! Je souhaiterais vous parler !

La tête tournée à l'opposé du banc o!u était assise l'enquêtrice de choc, oui nous pouvons dire ça, Abigail marchait, espérant pouvoir passer inaperçue. Elle hésitait à se mettre sa veste sur sa tête, mais bon là, elle aurait paru que plus suspecte et n'aurait que plus attiré l'attention, sauf si vous voyez tous les jours des gens avec leur veste sur leur tête pour ... réchauffer leurs oreilles ?
Enfin bref. Espérant de tout coeur, elle accéléra légèrement son pas, mais elle du bien vite s'apercevoir que c'était raté. Elle entendit une voix l'appeler et lui demander de s'arrêter pour discuter. Que devait-elle faire ?
Fallait-il qu'elle s'arrête ou non ? C'est vrai, elle aurait pu continuer son chemin, faisant mine de n'avoir rien entendu ou de ne pas avoir compris qu'on s'adressait à elle. Mais en même temps, si elle continuait de marcher, elle ne paraîtrait que plus suspecte. Après tout, pour le moment, Abby avait été écartée des suspects aux yeux de presque tous dirons nous, alors pourquoi vouloir s'attirer les foudres ? Pour le plaisir ? Peut-être que c'était marrant d'être sur la liste des suspects, mais bon en même temps que son petit ami y soit était suffisant. D'ailleurs, c'était à cause de lui qu'on l'interrogeait sans cesse. Pensez-vous qu'il aurait pu faire ça ? Etait-il avec vous à ce moment ? Etc.
Mais bon pour être franche, ce petit jeu l'amusait quand même, elle aimait faire tourner les enquêteurs en bourrique, c'était en la mémoire d'Ava qu'elle le faisait, parce qu'elle était la reine du tournage en bourrique.
Dans un élan de bonté ou de folie qui sait, Abby s'arrêta et se tourna vers Miss Meyers. Abigail avait-elle un plan en tête ? (vous le saurez au prochain post mdr)
Elle croisa alors les bras, se fixant devant l'enquêtrice qui devait d'ailleurs profiter de son rang et de sa beauté pour draguer des suspects, mais bon Abby n'allait pas partir en crise de jalousie, ce n'est pas son genre.

"Me parler ? Et de quoi ? Vous voulez que je vous dise que j'ai tué Ava ? Parce que non je ne l'ai pas fait !"

La jeune Abigail Corwin semblait vouloir lui échapper. Mais Lacey est bien décidée à résoudre cette affaire avant ses collègues, et surtout pour rendre jalouse cette prétentieuse de Colleen. Si elle pouvait lui raffler toutes les récompenses possibles, Lacey le ferait sans problèmes et sans regrets ! Entre elles, tout est vraiment éléctriques. C'est fou comme deux personnes peuvent autant se détester sans vraiment se connaitre. Le métier peut vraiment créer de véritables tensions entre les gens. Mais tout à commencé par de la pure et simple jalousie. Les deux jeunes femmes sont toutes des mordues du shopping, et surtout de l'apparence. Elles sont donc toutes les deux très jolies, ce qui créé déjà une certaine tension entre elles. A vrai dire, le travail est un prétexte pour mieux se casser et se lançer des piques. Cette enquete est, en quelques sortes, une sorte de défi, pour déterminer qui est la plus forte des deux ! Bien entendu, Lacey va tout donner pour réussir à résoudre cette enquete. Et pour ça, elle compte bien interroger toutes les personnes qui pourraient savoir quelque chose qui pourrait faire avancer l'enquete. Et dans ses personnes se trouvent bien sur la jeune Abigail Corwin. Son petit ami était l'un des principaux suspects, ellle détient peut-etre quelques informations primordiales.

Lacey alla donc vers elle, un sourire quelque peu hypocrite affiché sur ses lèvres. Mais son sourrire s'effaca quelques peu quand Abigail lança une ou deux phrases d'une voix agacée. A vrai dire, Lacey ne s'attendait pas à ce que la jeune femme réagisse de la sorte. Elle ne savait donc pas trop quoi répondre à Abigail, alors elle opta pour le naturel. Elle la regarda dans les yeux, avant de débiter quelques phrases

A vrai dire, je ne m'attends pas vraiment à ce que les suspects m'annonçent de but en blanc qu'ils ont tué Ava, meme si ça me rendrait le travail largement plus facile !

Surtout que Lacey sait pértinament que la jeune Abigail n'est pas celle qui a commis cet acte. Mais si vraiment c'était elle, Lacey ne pourrait que lui sauter au cou et la remercier. Evidemment, personne ne doit savoir que la mort d'Ava la soulage d'un énorme poids. Elle prit donc son air sérieux et elle prononça quelques phrases

En fait, je voudrais juste parler de vos sentiments envers Ava. Je pense qu'on vous a déjà posé cette question un milliard de fois, mais je voudrais savoir ce que vous avez ressenti quand vous avez appris sa mort.

Il était vrai qu'Abigail avait été plutôt froide au premier abord. Lacey Meyers ne lui avait encore rien demandé et Abby l'avait déjà pratiquement agressée ... verbalement bien sûr. Bon il fallait la comprendre, c'était l'exhaspération et la tension qu'elle s'était elle même créé dans l'esprit qui l'avait poussé à parler aussi froidement, et puis son caractère. Comme les enquêteurs et enquêtrices avaient du le remarquer, Abby n'était pas comme les autres filles du collège, elle ne voyait pas la vie de la même façon, et ne partageait pas forcément les mêmes centres d'intérêts que les autres jeunes filles. D'ailleurs, Abby qui avait du mal à se confier devait représenter un sérieux obstacle à ses policiers d'élites.
Enfin bref. Lacey lui répondit sur un ton plus calme, plus naturel et posé, ce qui était normal d'ailleurs. Si elle lui avait répondu sur un même ton qu'Abby, celle-ci serait partie en sens inverse très rapidement. Mais bon, ce ton posé fit mouche, car Abby baissa quelque peu sa garde, se détendant légèrement.
Apparement, Miss Meyes ne la soupsçonnait pas ... normal, comment une Boucle d'Or aurait pu commettre un crime ?
Abigail ne pu réprimer un petit sourire amusé lorsque son interlocutrice annonça qu'elle préférait que le meurtrier l'avoue directement. Cela l'amusait, dans le sens où elle savait pertinnement que l'auteur de ce crime ne se dénoncerait jamais. Il était bien trop intelligent pour cela.

"Ava ... si vous voulez la vérité, je ne l'aimais pas, et c'était réciproque."

ça oui, en même temps, il aurait fallu être aveugle pour ne pas l'avoir remarqué. Les deux jeunes filles se detestaient et passaient leurs temps à s'envoyer des vannes, à se chercher et à s'insulter. Non, enfait il aurait fallu être aveugle, sourd et muet pour ne pas l'avoir remarqué. D'ailleurs, Abby n'avait jamais vraiment comprit pourquoi elle avait été invitée à cette fête du 31 décembre ... elle devait avoir un plan très certainement, et celui-ci, personne ne pourra jamais le connaître.
Reprenant son souffle, Abigail continua ensuite par répondre à la question de l'enquêtrice.

"Son meurtre ne m'a pas plus touchée que ça. Ca m'enlève une épine du pied, bien que maintenant je n'ai plus de souffre douleur ..."

On ne pouvait pas dire qu'Abigail faisait tout pour se faire blanchir de ce crime en tout cas. Non, elle restait campée sur ses positions, disant la stricte et pure vérité. Une hache de guerre était détérée et la mort d'Ava ne l'a attristée que dans le fait qu'une personne soit morte. Par contre, la mort d'Ava enlevait une épine du pied pour le monde entier, ce n'était que bénéfique pour l'humanité .

Apparemment, la jeune Abigail décida plutot d'adopter une attitude plus calme car sa voix s'adoucissait peu à peu, au grand soulagement de Lacey. C'est vrai : comment voulez-vous avoir une conversation normale et sérieuse avec quelqu'un d'énervé devant vous ? C'est tout simplement impossible ! Mais il n'empeche que l'énervement de la jeune Abigail se comprend largement. Mais Lacey ne fait que son métier, et elle en a accepté les contraintes que tout cela apporte avec. Comme elle a toujours adoré fouiller dans les affaires des autres, c'est un métier pour elle, personne ne pourra dire le contraire. Ca lui a d'ailleurs attiré les foudres de la plupart de ses amis. Elle en a d'abord beaucoup souffert, puis elle s'est dit que ça pouvait aussi etre une qualité, et elle s'en est servit pour avoir un poste comme enquetrice. Bien sur, ce métier ne plait pas toujours à tout le monde, mais il en faut ! Tout comme les chirurgiens ou les vétérinaires. Seulement ces métiers là sont mieux considérés que celui d'enqueteur. Mais que voulez-vous ? On ne refait pas les gens !

Quand Abigail lui répondit qu'elle n'aimait pas Ava, et que s'était réciproque, Lacey ne put s'empecher de sourire intérieurement : elles éprouvaient donc toutes les deux la meme chose envers cette petite peste qu'était Ava ! Mais évidemment, Lacey ne laissa rien paraitre, et elle écouta la suite de ce que Abigail avait à dire. Elle semblait très franche, et c'est pour ça que Lacey veut l'interroger. Après tout, c'est peut-etre aussi une très bonne actrice, peut-etre qu'elle cache très bien son jeu ! Mais tout ces peut-etre ne peuvent pas etre assurés, jusqu'au moment ou le coupable sera retrouvé. La suite du discours d'Abigail était dit sur le meme ton, et aucun remords ne laissait paraitre dans sa voix.

En effet, j'imagine que, dans votre cas, cette mort doit vous soulager. Mais d'après vous, qui aurait pu aller jusqu'au point de la tuer ? Ce que je veux dire, c'est : a votre avis, qui, dans vos amis ou votre entourage, pourrait la détester au point de la tuer ?

Abigail restait franche, coûte que coûte. Après tout, elle n'avait rien à cacher, alors pourquoi mentir ? Surtout que ce n'était pas son genre. Le mensonge, elle détestait ça. C'était d'ailleurs en partie pour ça qu'elle ne pouvait pas supporter Ava et sa bande d'hypocrite. En effet, chez cette jeune fille et ses soi disant amis, tout était propice à mensonge, même pour les plus petites choses. Abby ne savait même pas comment Ava pouvait avoir des amies qui la croient ... mais enfin, il faut de tout pour faire un monde.
La jeune enquêtrice, Lacey Meyers n'eut pas l'air étonnée de la réponse d'Abby. Elle n'eut pas vraiment l'air touchée non plus. A vrai dire, Abigail avait de la peine à cerner cette enquêtrice. C'était étrange, elle paraissait à la fois avide de vengeance, joyeuse mais triste de ce meurtre. Enfin, de toute façon, elle n'allait pas procédéer à un profile psychologique, ce n'était pas son rayon, et ça devait certainement être très ennuyant.
Miss Meyers reprit alors la parole, enchaînant avec les mêmes et habituelles questions qu'Abby avait déjà entendu des milliers de fois. Tout le monde lui avait posé cette question, plus ou moins formulée de la sorte, et elle répondrait toujours la même chose. Ben oui, pourquoi changé la vérité ? De toute façon, il n'y avait et il n'y aura toujours qu'une seule vérité.

"Je connais beaucoup de gens qui auraient pu ou voulu la tuer ... dont moi la première, mais je connais personne d'assez idiot pour l'avoir fait."

Non, c'était sûr. Bien qu'Abby la détestait, elle n'aurait jamais gâché sa vie pour une peste de ce genre ... il faudrait vraiment être idiot. D'ailleurs, des idiots, elle en connaissait, mais pas vriament parmis son proche entourage. Et puis, elle savait que ce n'était ni son Darling alias Michaël, ni Kate et encore moins Jonathan vu qu'ils étaient en sa compagnie pendant le meurtre ... alors les autres après, il n'avait qu'à faire ce qu'il voulait.

"Vu qu'il faut être idiot pour gâcher sa vie à cause d'une peste de son genre, vous devriez plutôt allez fouiner du côté de ses « amis ». Ce sont pour moi les seuls capable d'avoir commis ce meurtre."

De sa voix toujours aussi neutre et posée, Abigail ne déchantait pas. Ce n'était pas une simple enquêtrice qui allait la faire tomber ou lui faire peur, sinon elle se serait déjà accusée depuis longtemps, même si elle n'avait rien fait.
Abby gardait son regard posé sur son interlocutrice, lui montrant ainsi qu'elle ne mentait pas, ou alors que c'était une excellente actrice.

» ABIGAIL CORWIN | ADMIN